Comment devenir libre financièrement en tant qu’indépendant ?

[GUIDE TÉMOIGNAGE]

Début 2021 nous avons commencé à nous intéresser à un sujet assez inconnu pour nous : l’investissement lorsque l’on est indépendant.

Comment faire pour se créer d’autres revenus que ceux liés à notre travail ? Comment préparer notre retraite ? Combien épargner pour éviter les coups durs ? Investir avec quoi, dans quoi ? Être riche d’ailleurs : ça veut dire quoi ?

Alors on est allé voir la personne la plus calée que l’on connaisse dans le domaine : Dennis, un ami rencontré sur les bancs de l’école.

On lui a posé une question super simple : qu’est-ce que tu conseillerais pour investir et s’enrichir durablement en tant qu’indépendant ?

Et parce que c’est son sujet favori et qu’il ne fait jamais rien à moitié, Dennis nous a fait une réponse ultra complète.

Ça aurait été du gâchis de garder cela pour nous.

Voici donc sa réponse sous forme de Guide Témoignage.

Bienvenue dans le monde de l’investissement, de l’épargne et de l’état d’esprit long terme.

PS. Tout au long de cette lecture, gardez bien en tête que sa réponse est basée sur son expérience et que ses conseils s’adressent à des profils comme les nôtres. 😉

 
 
 

S’il y a un mot que chacun peut et doit définir comme il l’entend c’est bien le mot “riche”.

Pour Dennis, il y a 4 formes principales de richesse :

  • La richesse financière
  • La richesse sociale
  • La liberté
  • La santé

Ces quatre formes de richesse sont en réalité des piliers complémentaires sans lesquels on peut difficilement se construire et se sentir 100% accompli. Que vaut la richesse financière d’un homme seul ? Ou la liberté d’une personne malade ?

La richesse financière est celle qui intrigue le plus et surtout celle qui est paradoxalement la plus difficile à définir et donc à atteindre. C’est paradoxal car comparée aux autres c’est la richesse la plus tangible, la moins scientifique, peut-être celle sur laquelle on a le plus de contrôle.

Ce guide se concentre donc essentiellement sur la richesse financière pour les indépendants et il a été réalisé par Dennis, un très bon ami qui est Wealth Advisor & entrepreneur à Shanghai.

On va d’ailleurs le laisser se présenter :

Je m’appelle Dennis, j’ai 27 ans et je vis à Shanghai depuis que je me suis diplômé de la même école de commerce que Pierre et Théau.

Côté perso, je suis dingue de boxe, de foot, de lecture et de voyages.

Côté pro, j’ai deux casquettes. Ou plutôt… des costumes et des survets.

Je suis consultant au sein d’Hexagone Capital, cabinet international et indépendant de gestion privée. Notre mission est d’accompagner les expatriés vers leurs objectifs patrimoniaux. À travers notre expertise, qui couvre l’intégralité des outils immobiliers, financiers et juridiques, nous conseillons les expatriés sur leurs investissements pour qu’ils puissent préparer au mieux leur avenir et celui de leur famille.

En parallèle, je suis le fondateur de PantherSpace, une application dont la mission est de challenger le corps et l’esprit pour en dégager tout le potentiel qui s’y cache. On peut s’abonner à PantherSpace et regarder des séries comme sur Netflix, mais seulement des séries orientées sport et bien-être. Nous avons shooté avec nos 13 coachs des centaines de vidéos de yoga, taichi, nutrition, méditation, calisthenics, boxe…etc. pour permettre à nos abonnés de progresser physiquement et mentalement où ils veulent, quand ils veulent.

Ces deux métiers ne sont pas liés au hasard. Ils sont le fruit de différentes expériences pros et persos et d’un gros travail d’introspection qui m’ont mené vers la conclusion suivante :

Chacune des quatre formes de richesse est essentielle à mon accomplissement personnel. En négliger une pour me concentrer sur une autre ne m’a jamais rendu davantage heureux.

La bonne nouvelle c’est que finance, société, santé et liberté sont des sujets qui m’ont toujours passionné.

J’en ai donc fait ma mission : aider les autres à s’enrichir sur les plans financier, physique et mental, afin qu’ils soient plus libres et plus heureux.

J’ai voulu résumer cet apprentissage en un schéma, que Pierre et Théau m’ont encouragé à partager au plus grand nombre.

Le voici :

 
 
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CHAPITRE 1

Notions de bases

Chapitre 2

Économiser

Chapitre 3

Augmenter sa valeur

Chapitre 4

Faire plus et mieux

Chapitre 5

Investir

Chapitre 6

Construire une vie saine



Chapitre 1 : Comprendre les notions de base de la liberté financière.

Posons tout de suite les bases de mon raisonnement.

Côté argent, une chose est sûre, “riche” ne se définit pas en un chiffre au hasard, et encore moins en un salaire. En France, on peut toucher 100 000 euros par an et être pauvre, comme on peut toucher le salaire minimum et être riche.

On ne va donc pas vraiment parler de richesse financière mais de liberté financière.

Être libre financièrement signifie avoir la possibilité, si on le souhaite, d’arrêter de travailler sans arrêter de percevoir des revenus.

Tout le monde ne rêve pas d’arrêter de travailler. Certains n’envisagent même pas de prendre leur retraite.

En revanche, avoir la possibilité de le faire te donne accès à un sentiment de liberté privilégié.

Quand tu es libre financièrement, tu as l’avantage de pouvoir occuper tes journées comme tu l’entends, sans que tes revenus disparaissent. Famille, amis, hobbies, associations, voyages voire même le job peu rémunéré que tu as toujours rêvé d’occuper.

En France, cette liberté est en partie assurée par l’Etat. En payant des impôts importants durant toute ta vie active tu percevras, si tout se déroule comme prévu, des revenus (beaucoup plus faibles) à 67 ans.

Tu as sans doute entendu dire à maintes reprises que nous sommes chanceux d’avoir un tel système de retraite envié partout ailleurs.

C’est vrai. Mais ce système a ses failles :

  • Il est endetté : 13 milliards d’euros de déficit annuel
  • Il t’impose quand avoir accès à cette liberté : 67 ans
  • Il te coûte très cher : les impôts tombent pendant la vie active, mais aussi à la retraite
  • Il est flou : tu ne sais jamais vraiment combien tu as cotisé ni combien tu auras

Ce qui pose forcément plusieurs questions, que l’on s’est d’ailleurs tous déjà posées :
Aurais-je droit à la retraite ? Ne pourrais-je pas me créer ma propre retraite comme je l’entends ? C’est-à-dire quand je veux, où je veux et avec les revenus que je veux ?

Viser l’indépendance financière, c’est prendre le contrôle de ses revenus passifs et ne plus dépendre d’une personne, d’un État ou de quelconque institution. C’est bien entendu possible, mais c’est surtout recommandé.

D’où viennent ces revenus passifs si non de l’Etat ?

Pour pouvoir avoir la liberté d’arrêter de travailler tout en continuant à percevoir des revenus, il faut détenir des actifs qui te génèrent des revenus.

Pour détenir des actifs qui te génèrent des revenus au moment où tu voudras ralentir, il faut donc que tu investisses dans des actifs le plus tôt possible pour qu’ils atteignent rapidement la taille nécessaire à la génération de revenus.

Et pour pouvoir investir dans des actifs, il faut que tu aies des excès à investir.

En résumé : Excès → Investissements → Actifs → Revenus → Excès

Le cercle vertueux est en marche.

La base de l’indépendance financière, c’est donc de générer des excès.

Et pour cela, tu n’as qu’une solution, et elle est mathématique :

Revenus – Dépenses = Excès

Donc soit tu augmentes tes revenus, soit tu dépenses moins, soit tu fais les deux.

 

“Oui mais on a qu’une vie, il faut en profiter !”

S’il y a une chose qu’un riche fait et que l’écrasante majorité de la population pense faire mais ne fait pas, c’est investir.

Si tu veux t’enrichir financièrement, la solution la plus simple et la plus sûre c’est de placer ton argent régulièrement et intelligemment sur le long terme.

Une personne qui a investi 250 euros par mois sur l’indice des 500 plus grandes entreprises américaines (S&P 500) pendant ses 40 années actives se retrouve à la retraite avec plus de 1,500,000 euros.

Bien sûr, beaucoup de personnes ont un salaire qui couvre à peine leurs dépenses et n’arrivent pas à dégager un excès suffisant pour investir.

Mais pour la très grande majorité des Français actifs, investir est possible à chaque échelle.

Il suffit de vivre à la hauteur de ses moyens, ce que la société de consommation ne nous encourage pas à faire.

Cet élément a été brillamment mis en avant par Robert Kiyosaki dans Rich dad, poor dad.

Je t’ai dit en introduction de ce chapitre qu’une personne pouvait tout à fait toucher 100,000 euros par an et être pauvre. Comment est-ce possible ?

Et bien si cette personne gère mal son argent, c’est même très simple.

Comment mal gérer son argent en 4 étapes ?

  1. Tu reçois ton salaire.
  2. Tu en dépenses la quasi intégralité dans du bonheur apparent : vêtements de marque, appart trop cher, restos récurrents, cigarettes, sorties et derniers accessoires à la mode.
  3. Tu t’endettes pour “investir” dans des faux investissements : voiture, résidence principale, dernier iPhone (“bah quoi c’est un investissement, je l’utilise tous les jours !”), et autres crédits à la consommation.
  4. S’il te reste un petit quelque chose de temps en temps, tu le “mets de côté” sur ton livret A à 0.5% de rendement annuel.

Le résultat est tout aussi simple : tu auras presque tous les biens matériels d’un vrai riche, et tu pourras te la raconter auprès de tes potes.

Mais au prix fort, puisque tu passeras 45 ans de ta vie à travailler non pas pour toi mais pour… des biens de consommation.

Et bien entendu, au moment où tu voudras ou devras lever le pied (je parle ici de l’âge légal de départ à la retraite vu que tu n’auras pas de quoi te permettre une retraite anticipée), tu seras en totale dépendance vis à vis de l’état.

Et là, on l’a déjà vu, ça peut devenir très compliqué !

Le système de retraite par répartition (qui est notre système de retraite actuel) est au bord de la faillite et dans une impasse qui est simplement démographique : les retraites de nos anciens qui sont de plus en plus nombreux sont impossibles à financer avec une classe d’actifs qui peine à augmenter.

L’Etat s’endette donc chaque année pour continuer à financer les retraites. Mais jusqu’où est-ce que ca ira ? Personne ne le sait.

Dans tous les cas, si notre système de retraite survivait, tu aurais la “chance” de voir tes revenus divisés au moins par deux au moment de ta retraite… à 67 ans.

En revanche, s’il vient à disparaître, tu peux tout à fait te retrouver en situation précaire après avoir touché 100 000 euros par an toute ta vie.

L’idée c’est donc de ne pas compter sur ce système de retraite par répartition mais de te constituer ta propre retraite par capitalisation.

Je t’avais dit que je parlerais de liberté financière et non pas d’argent. Et bien c’est en investissant ton épargne que tu te constitues un patrimoine et conquis ta liberté financière.

D’ailleurs, le classement annuel des milliardaires publié par Forbes se base sur leur patrimoine et non pas sur leur salaire. Pourquoi ?

Parce qu’être riche c’est avoir un patrimoine suffisant pour que tu puisses, si tu le veux, arrêter de travailler et quand même percevoir des revenus.

Être riche, c’est être libre de choisir.

Voyons désormais comment bien gérer son argent en 4 étapes :

  1. Tu reçois ton salaire,
  2. Tu en investis IMMÉDIATEMENT au minimum 20%,
  3. Tu subviens à tes BESOINS avec le reste,
  4. Tu ÉVITES tout crédit à la consommation

“Pay yourself first” signifie tout simplement : pense à ta liberté avant de penser à tes dépenses courantes. Dès que tu reçois ton salaire, redirige immédiatement une partie vers un investissement sur le long terme.

Conclusion : investir tes excès sur le long terme est la façon la plus sûre de devenir libre financièrement.

Boite a outils :

 

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Chapitre 2 : Économiser, la puissance de la concentration

Économiser, c’est limiter la consommation de quelque chose.

On l’a vu en intro, Revenus – Dépenses = Excès investissable.

Augmenter ses revenus prend du temps, que ce soit pour un employé ou un indépendant. C’est un levier important sur lequel il faut bien évidemment travailler mais qui s’actionne sur le moyen-long terme.

En revanche, l’autre levier que tu peux actionner dès aujourd’hui, c’est les dépenses.
Et ce levier est d’une efficacité redoutable.

Les dépenses sont la raison principale pour laquelle beaucoup ne s’enrichissent pas. Investir efficacement ne vient qu’en seconde priorité car la base c’est d’avoir de quoi investir. Et pour investir, il faut déjà savoir contrôler ses dépenses pour générer un excès.

Je ne te conseille pas de retourner à l’âge de pierre et de t’enfermer chez toi.

En revanche, je t’invite à prioriser les dépenses nécessaires et à supprimer toutes les dépenses superflues.

Tout est une question de priorités.

Je te conseille vraiment de faire l’effort au 31 décembre d’identifier ta mission et tes objectifs de l’année. En ayant des objectifs clairs en ligne de mire, tu auras non seulement plus de chance de les atteindre, mais tu auras aussi tendance a beaucoup plus concentrer tes dépenses sur l’atteinte de ces objectifs professionnels et personnels.

Beaucoup trop de gens vivent au-dessus de leurs moyens tout simplement parce qu’ils ne priorisent pas ce qui est le plus important pour eux.

Est-ce que tu en fais partie ?

Et c’est assez simple de les identifier :

  • Ils ont  la dernière voiture à la mode mais pas assez d’argent pour faire le plein.
  • Ils ont le dernier iPhone mais te doivent de l’argent.
  • Ils ne portent que des vêtements de marque mais ne peuvent pas sortir en fin de mois.

Il y a beaucoup de raisons qui peuvent justifier de ne pas pouvoir faire le plein, sortir en fin de mois ou devoir de l’argent à un proche. Mais vivre au-dessus de ses moyens n’est pas une excuse valable.

Si tu as des revenus qui te permettent de te loger, te nourrir, te vêtir et avoir une vie décente, tes moyens (= ce que tu peux dépenser) c’est maximum 80% de tes revenus. Autrement dit, tu dois épargner au moins 20% de tes revenus si tu veux un jour être indépendant financièrement.

En vivant au-dessus de tes moyens, tu auras l’apparence d’un riche, mais tu ne te seras jamais construit son patrimoine et n’auras jamais acquis sa liberté financière.

Et, ne l’oublions pas, limiter ses dépenses en biens de consommation superflus c’est aussi économiser notre bien le plus cher, la planète.

Conclusion : débarrasse-toi de ton désir d’apparence et concentre tes dépenses sur ce qui te rend vraiment heureux. Épargne le reste.

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Chapitre 3 : augmenter sa valeur sur le marché

Une fois que tu as limité tes dépenses et généré des excès, tu peux commencer à investir.
Mais attention à ne pas brûler les étapes.

Investir se fait idéalement en 4 phases, en partie inspirées par Dan Lok.

Les voici :

  1. Invest in yourself
  2. Build an emergency fund
  3. Build a scalable business
  4. Diversify your investments

Mise à part l’étape 3, qui est réservée à ceux qui ont un esprit entrepreneurial, mais que je conseille quand même à tout le monde, il faut éviter de brûler ces étapes, au risque de devoir recommencer à zéro.

Devenir indépendant financièrement prend du temps, c’est un marathon et pas un sprint.

Si beaucoup de sportifs de haut niveau et autres célébrités sont fauchés dès leur premier jour de retraite, c’est parce qu’ils ont sauté certaines de ces étapes, parfois même toutes.

Ils ont littéralement claqué leurs revenus de rêve dans des besoins d’apparence et d’appartenance plutôt que de générer un excès à investir dans eux-mêmes, dans un fonds d’urgence, dans un business scalable et n’ont évidemment pas pris la peine de diversifier. Pas étonnant qu’on puisse acheter des bagues et coupes d’anciens champions sur internet…

Etape 1 : Invest in yourself.

Tu dois constamment investir dans toi-même, à travers des études, des formations, des livres, etc. C’est l’investissement le plus plaisant, mais aussi le plus rentable.

Si une formation à 500 euros te permet de décrocher 3 mois plus tard un nouveau contrat/job/bonus de 2000 euros, tu auras eu un retour sur investissement de 300 % en 3 mois ! C’est mieux qu’un livret A, non ?

Attention à investir dans des compétences qui te plaisent, mais qui sont également recherchées ET rémunératrices. Sinon ce n’est pas vraiment un investissement mais une simple dépense de luxe. Ça coûte de l’argent mais n’en rapporte pas.

Tu es et resteras ton meilleur investissement. Fais passer tes compétences et tes connaissances au niveau supérieur et tes revenus suivront petit à petit.

Etape 2 : Get yourself an emergency fund.

Le fonds d’urgence est la seule réserve en liquidités (argent disponible à tout moment) que tu dois laisser dormir sur un livret d’épargne ou un compte courant. C’est une condition inévitable pour ensuite construire un patrimoine solide sur le long terme.

Il est là pour t’épauler en cas d’imprévu, plutôt que de te retrouver à devoir vendre, peut-être à perte, tes investissements de long terme, voir même de devoir t’endetter.

Donc avant d’investir dans quoi que ce soit, investis dans tes propres compétences et prépare un fonds d’urgence.

Si tu n’as pas d’enfants ni de dettes, je te conseille d’avoir un fonds d’urgence qui te permette de couvrir 6 mois de dépenses. Donc si tu dépenses actuellement 1,500 euros par mois, commence la création de ton patrimoine par te constituer un fonds d’urgence de 9,000 euros.

Si tu as des enfants ou un job pas très stable, essaie de te rapprocher des 10 voire 12 mois de dépenses en fonds d’urgence.

Contrôler tes dépenses te permet donc au départ de générer tes premiers excès destinés à ton développement professionnel et à ton fonds d’urgence.

Conclusion : Contrôler tes dépenses te permettra de réaliser tes 2 premiers investissements.

  1. Un fonds d’urgence pour te parer contre tout imprévu et,
  2. Des compétences qui te permettront d’augmenter de plus en plus tes revenus.

Boite a outils :

 

💪

Chapitre 4 : accomplir plus et mieux

T’en as pas marre d’entendre dire “work hard” ?
Si c’était aussi simple on serait tous riches.

C’est l’argument qui me déplaît le plus chez la plupart des influenceurs/conférenciers.

Bien sûr qu’il faut travailler dur pour apporter de la valeur et changer le monde à son échelle.
Et je suis le premier à ne pas compter mes heures pour satisfaire mes clients et par conséquent moi-même.

Mais je pense qu’il y a plus important que de travailler dur. C’est de travailler intelligemment.

Pour faire simple, il existe 4 sortes de revenus :

  1. Revenu linéaire → revenu généré par tes heures travaillées. Plus tu travailles, plus tu gagnes d’argent : employé, freelance, etc.
  2. Revenu scalable → revenu issu d’un système qui requiert beaucoup d’efforts au début, puis un minimum de travail et d’entretien pour générer un maximum de revenus : muse, entreprise, royalties, etc.
  3. Revenu passif → revenu généré automatiquement par tes investissements : dividendes, intérêts, loyers, etc.
  4. Plus-value → revenu de la revente de tes investissements : immobilier, actions, revente d’un business, etc.

Tu comprends pourquoi il vaut mieux travailler intelligemment que de travailler dur ?

En fonçant tête baissée, tu dépendras toujours de ton revenu linéaire et devras toujours travailler plus pour gagner plus. Ce qui pose nécessairement des limites humaines.

Travailler intelligemment, c’est dédier du temps, de l’énergie et de l’argent à la génération d’autres sources de revenus et à l’automatisation de certaines tâches.

Quand tes revenus non-linéaires dépasseront tes revenus lineaires, tu auras la liberté de pouvoir faire ce que tu veux de tes journées.

On l’a vu dans les chapitres précédents, tes premiers excès, souvent issus d’un revenu linéaire, doivent t’aider à investir dans tes compétences et ton fonds d’urgence.

En plus d’avoir augmenté ton niveau de confiance, cette base solide te permettra rapidement d’actionner le second levier qui te permettra d’investir toujours plus pour atteindre ta liberté financière : tes revenus.

Étape 3 : Build a scalable business.

En tant qu’indépendant, ton revenu dépend énormément de tes heures passées à travailler et décrocher de nouveaux contrats.

Dit autrement, en fonçant tête baissée tu pourras peut-être augmenter tes revenus mais ils seront toujours dépendants de tes heures passées à travailler. Bienvenue dans la “rat race”.

C’est pourquoi tu dois absolument dégager quelques heures par semaine pour te créer une muse, ou tout simplement pour automatiser au maximum ton business déjà existant.

Si tu es employé, l’idée ici n’est pas de tout plaquer pour devenir entrepreneur.

L’objectif c’est plutôt de créer un tout petit business en ligne (ou pas… on verra les alternatives plus bas) en te basant sur l’une de tes meilleures compétences.

Si tu n’en as pas, c’est soit que tu es excessivement modeste, soit que tu as sauté la première étape (Invest in yourself…). Et pour les modestes, n’oubliez pas qu’il n’y a pas besoin d’avoir fait math sup pour enseigner les maths à des primaires 😉

En te créant une muse, tu vas non seulement apprendre UNE TONNE de choses en dev, marketing, produit, finance, etc. mais tu pourras aussi avec un peu de persistance te dégager un revenu PASSIF. Voir même, si ça te passionne et que ça marche bien, plaquer ton travail pour te dédier à 100% à cette activité.

Donc travaille intelligemment.

Travailler intelligemment c’est optimiser ce qui peut l’être, pour que tu puisses accorder du temps et de l’argent à ton indépendance vis-à-vis de ton travail.

Et c’est surtout une question d’organisation.

Encore une fois, commence ton année en ayant défini tes objectifs, toujours en adéquation avec ta mission, ton “pourquoi je fais ca?”, tes valeurs, tes passions.

Avec une bonne organisation et un minimum de détermination, les “bonnes résolutions” de la nouvelle année prennent tout leur sens.

Une fois ces objectifs pros et persos définis, divise-les en sous-objectifs, puis détermine des checkpoints à valider au fur et à mesure des semaines.

Prenons un exemple :

  1. Ta mission est de faciliter le commerce et les échanges entre personnes.
  2. Pour accomplir cette mission, tu es devenu créateur de sites de e-commerce.
  3. Ton objectif pro cette année est de réaliser 20 sites internet.

Tes sous-objectifs peuvent être (entre autres) :

  • Développer tes compétences techniques
  • Optimiser ton processus commercial
  • Automatiser un maximum de tâches (cf. Build a scalable business)

Pour atteindre ces trois sous-objectifs et donc ton objectif principal, tu dois t’organiser hebdomadairement et tu devras peut-être :

  • Semaine 1 : maîtriser le plug-in XXX de WordPress + demander des referrals à tous tes clients
  • Semaine 2 : créer une liste d’idées observées sur d’autres sites + demander des recos linkedin
  • Semaine 3 : suivre un workshop C++ et participer à un événement pleins d’entrepreneurs en devenir (prospects potentiels)
  • Semaine 4 : créer un formulaire à remplir sur ton site internet pour les demandes entrantes
  • Semaine 5 : lire un bouquin sur le web design + écrire un nouvel article sur ton blog
  • etc, etc.

Ce qui est incroyablement efficace c’est de rédiger chaque soir avant d’arrêter de travailler ta to-do list du lendemain. Tu te lèveras avec la patate puisque tu sauras ce que tu devras accomplir et surtout… pourquoi ?!

On y revient encore et toujours, le pourquoi.

Conclusion : Définis ta mission, ta vision, tes objectifs annuels et arme-toi de to-do lists.

C’est en étant organisé que tu pourras optimiser ton temps et générer davantage de revenus sur le long terme.

Boite a outils :

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Chapitre 5 : savoir où et comment investir son argent

On récapitule.

  1. Tu as généré tes premiers excès en contrôlant tes dépenses.
  2. Tu as investi ces excès dans une compétence rémunératrice et un fonds d’urgence.
  3. Tu as commencé à te dégager du temps en optimisant ton travail quotidien.

Tu viens de gagner du temps, de l’énergie et de la confiance. Tes revenus commencent et continueront à augmenter… et tes excès aussi.

L’objectif est désormais d’investir continuellement et sur le long terme tes excès mensuels dans le but de remplacer tes revenus linéaires par des revenus scalables, passifs et de plus-values.

Ton seul objectif patrimonial pendant ta vie active est d’investir et d’accumuler afin de te constituer un patrimoine dont les revenus dépasseront petit à petit ceux de ton salaire.

La rente de ce patrimoine viendra ensuite, lorsque tu voudras lever le pied, soit compléter ta retraite limitée de l’État, soit subvenir à l’ensemble de tes besoins.

Combien investir ?

Tout dépend de ton objectif.

Ta vie patrimoniale est divisée en deux phases :

  1. Une phase de croissance : tant que tu travailles et investis tes excès, tu dois aller chercher un maximum de rentabilité tout en contrôlant le risque. Ton patrimoine sera plus volatile, mais peu importe, tu n’es pas dans l’urgence de retirer cet argent.
  2. Une phase de rente : lorsque tu décides de lever le pied, tu as besoin de vivre de la rente de ton patrimoine. Il doit donc être beaucoup plus stable / moins volatile et donc plus diversifié.

Pour faire simple, il faut idéalement chercher au moins 8% de croissance annuelle pendant la phase de croissance, et maximum 5% pendant la phase de rente.

Et le calcul qui en découle est assez simple.

Si tu veux 2,000 EUR / mois à la retraite grâce à tes investissements, tu as besoin d’accumuler :

  • (2,000 X 12) / 5% = 480,000 EUR.

Autrement dit, ces 480,000 EUR te généreront 2,000 EUR par mois s’ils travaillent à 5%.
Si tu veux savoir combien investir pour parvenir à cet objectif, c’est plus compliqué.

Reprenons le même exemple. Tu veux 2,000 EUR / mois dans 20 ans.

Tu as donc 20 ans, soit 240 mois, pour accumuler 480,000 EUR de patrimoine.

Si tu épargnes sur ton compte courant, c’est-a-dire à 0%, tu auras besoin d’épargner chaque mois :

480,000 EUR / 240 = 2,000 EUR.

Soit 24,000 EUR par an !

Pour arriver au même objectif tout en investissant moins chaque mois, tu as besoin de rendement.

Pour calculer la somme à investir chaque année pour atteindre ton objectif, voici la formule que tu dois taper dans Excel :

Investissement annuel = (Obj. patrimonial X Rendement) / ((1 + Rendement) ^ Annees -1)

En reprenant notre exemple on obtient :

  • (480,000 X 8%) / ((1 + 8%)^20 -1) = 16,567 EUR. Soit 1,380 EUR / mois.

Il faudra donc épargner 1380 euros par mois pendant 20 ans à un taux à 8% pour atteindre 480 000 euros.

Cette formule est simplificatrice et ne prend ni en compte l’inflation, ni les frais liés à tes investissements. Mais c’est une très bonne base pour commencer.

Si tu n’es pas un As des maths, n’hésite pas à chercher des calculateurs sur internet.

L’idée n’est pas de donner une formule magique ici, mais plutôt de se rendre compte des montants à investir pour arriver à certains objectifs.

 

Dans quoi investir ?

Tu l’as compris, ton patrimoine doit être suffisamment conséquent pour pouvoir générer un revenu décent. Et pour que ce revenu soit stable, ton patrimoine devra être peu volatile et donc suffisamment diversifié.

Cela peut varier en fonction des profils, mais le patrimoine d’un retraité contient idéalement :

  • 40% d’immobilier.
  • 40% de financier : actions, obligations.
  • 10% d’actifs de diversification : or, art, bijoux, vin, cryptos, etc…
  • 10% de cash en fonds d’urgence.
  • Et un business scalable pour les plus entreprenants.

Mais avant d’en arriver là, si tu es jeune (- 35 ans) et que tu as encore au moins 15 ans de travail devant toi, tu as besoin de croissance.

Car sans croissance, on l’a déjà vu, tu auras besoin de beaucoup plus de temps ou d’investir beaucoup plus d’argent pour atteindre le patrimoine nécessaire à ton indépendance financière.

Historiquement, la meilleure classe d’actif pour faire croître son patrimoine c’est les actions. Si tu veux faire croître ton patrimoine et que tu as au moins 10 ans devant toi, je te conseille de commencer par investir dans des actions.

Tu penseras à diversifier ton patrimoine vers d’autres classes d’actifs (immobilier, obligations, etc) quand il sera plus conséquent et que tu auras besoin de moins de croissance et de plus de stabilité.

“Mais la bourse c’est risqué non ?”

Qu’est-ce que le risque ?

Attention à ne pas confondre risque et volatilité. En effet, la bourse, tout comme l’économie, connaît ses cycles, ses hauts et ses bas.

Il faut comprendre que sur le long terme, la bourse et donc ton portefeuille connaîtra forcément de belles chutes et de belles hausses.

Mais lorsque tes actions sont dans le bas, tu n’essuies une perte que si tu les vends. Mais qui t’as demandé de vendre ? Tu as un objectif de long terme, non ?

Si tu fais preuve de patience, un portefeuille bien diversifié aura tendance à remonter suite à une période de mou. Si tu profites de ce coup de mou pour réinvestir, tu auras même une plus forte portion de ton patrimoine qui profitera de la croissance qui s’en suivra.

En parlant de risque… est-ce qu’un investissement à 0.5% de rendement (#livretA) qui couvre à peine l’inflation ne serait-il pas plus risqué? Si on considère que la somme sur ton livret A perd chaque année de sa valeur, c’est dans les faits un investissement risqué.

Donc attention à ne pas confondre risque et volatilité.

Le S&P 500 (indice des 500 plus grandes entreprises américaines, souvent utilisé pour décrire la santé financière de notre monde) a poussé de 8% par an en moyenne sur les 100 dernières années et de 11% par an sur les 10 dernières années.

Les performances passées ne peuvent prédire les performances futures. Mais si tu es jeune et que tu veux te constituer un patrimoine pour acquérir de la liberté financière, tu dois investir en actions.

Comment investir ?

1. Le contenant :

Avant de te ruer vers le premier compte titres que tu trouveras sur Google, pense à la fiscalité, qui est très élevée en France.

Si tu es résident français, rien de mieux qu’un PEA pour ses avantages fiscaux. Les dividendes et les plus-values sont en effet exonérés d’impôts après 5 ans de détention.

Je t’invite à comparer les offres de différentes banques, également celles des banques en ligne.
Le PEA n’est rien d’autre qu’un compte titre légèrement restreint mais qui t’encourage à investir sur le long terme.

Ouvrir un pea

Boursorama est une banque en ligne qui propose d’investir en bourse facilement via l’ouverture d’un PEA rapidement et une super expérience utilisateur.

Théau a son PEA chez Boursorama (et il est ravi !)

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Les assurances vie offrent également de beaux avantages fiscaux, mais elles ont tendance à contenir une faible portion d’actions, ce qui les rend plus adaptées aux profils très effrayés par la volatilité. Certaines peuvent cependant être très intéressantes donc n’hésite pas à creuser le sujet et comparer les différentes offres.

2. Le contenu :

Une fois ta plateforme ouverte, il est temps de commencer à investir.

=> Gestion passive

Dans l’idéal, ta performance doit être au moins celle du marché. Et on a vu plus haut que le S&P 500 a eu une performance moyenne de 8% par an depuis 100 ans.

Pour viser 8% de rendement annuel moyen, verse tout simplement ton épargne mensuelle vers un ETF (aussi appelé tracker), dont l’objectif est de suivre l’évolution des indices boursiers.

Les ETFs sont des fonds déjà investis dans des dizaines voire des centaines d’actions. En achetant un ETF tu achètes une part de fonds.

C’est ce qu’on appelle la gestion passive, puisque tu n’as pas à choisir tes actions une à une, ni à prendre le risque de faire les mauvais choix.

Des ETFs, il y en a pour tous les goûts.
Avec un ETF Monde, ton portefeuille suivra l’évolution du marché mondial.
Un ETF S&P 500 te permettra de cibler la plus grande économie du monde (les États-Unis).

Tu peux bien entendu te constituer un portefeuille de plusieurs ETFs plus ou moins ciblés. Mais tu l’auras compris, avec un simple ETF S&P 500 tu auras de grandes chances d’avoir un rendement annuel moyen de 8% sur le long terme, ce qui est plus que suffisant pour la grande majorité des habitués du Livret A.

=> Gestion active

En revanche, si tu aimes analyser les entreprises et que tu penses avoir les connaissances pour pouvoir battre le marché, tu peux choisir tes actions une à une. C’est ce que l’on appelle la gestion active.

Peu de personnes et fonds d’investissement réussissent à battre le marché sur le long terme. Ce qui signifie qu’ils ont pris des risques non nécessaires et passé beaucoup de temps à analyser des entreprises alors qu’ils auraient tout simplement pu investir dans un ETF.

Donc si tu prends cette voie, pense à diversifier ton portefeuille et à détenir au minimum 15 sociétés différentes. Diversifier son portefeuille c’est choisir des entreprises de pays et secteurs différents.

Il existe également de nombreux fonds d’investissement (SICAV) qui te proposent une stratégie précise et une gestion active moyennant des frais de gestion. Certains en valent la peine, d’autres sous-performent constamment le marché. Avant de les choisir, lis leur factsheet dans les détails, mais le mieux à ce niveau, c’est d’être accompagné par un consultant.

L’immobilier

Je me suis essentiellement concentré sur les actions car je considère que c’est le véhicule d’investissement qui doit être privilégié lorsque l’on est jeune et en pleine construction patrimoniale.

L’immobilier locatif n’est pas à exclure, loin de là. Il a pour avantage principal l’effet de levier, c’est-à-dire la possibilité de s’endetter pour se constituer à terme un patrimoine supérieur à nos liquidités disponibles.

Mais il faut tenir compte de sa fiscalité moins avantageuse, de son manque de flexibilité et de liquidité, et surtout, de sa croissance moins intéressante sur le long terme.

Je considère également qu’investir dans un seul appartement est intrinsèquement beaucoup plus risqué que d’investir dans les 500 plus grandes entreprises du monde. Surtout quand cet investissement est financé par de la dette.

Y-a-t-il plus de chance que ton locataire ne te paie pas ou que Apple fasse faillite ?

Il faut également comprendre la différence principale entre l’immobilier et le financier :
l’immobilier permet de générer des revenus, les actions permettent de générer de la croissance.

Et on l’a vu, pour le moment tu as surtout besoin de croissance.

Il est possible d’investir dans l’immobilier sans tous les soucis qui vont avec, via les SCPI, qui s’occupent de toute la gestion et diversifient le parc immobilier.

Quel que soit le véhicule d’investissement, fais toujours attention au coût de revient, car c’est lors de l’achat que tu sécurises une grande partie de ton gain ou de ta perte future.

Conclusion : Investis en bourse.

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Chapitre 6 : construire un mode de vie sain

On l’a évoqué en intro, avoir les poches pleines mais être seul ou en mauvaise santé n’a aucun intérêt.

Se construire un patrimoine financier c’est bien, cultiver en parallèle tes patrimoines social et santé c’est mieux.

C’est pourquoi j’ai voulu dédier ce dernier chapitre aux autres formes de richesse pour que tu ne les mettes pas de côté en faisant l’erreur de te concentrer uniquement sur ton patrimoine financier.

1. Cultiver son entourage

Être bien entouré signifie deux choses.

La première, c’est de chérir tes proches. Rends-toi compte de la chance que tu as d’avoir des personnes de confiance à qui pouvoir te confier ou demander conseil.

Prends grand soin de cet entourage, en commençant par ta famille, car c’est lorsqu’elle disparaît qu’on se rend compte de l’importance qu’elle avait pour nous. Si tu as déjà vécu le décès d’un proche, tu dois savoir à quel point cette simple expérience de vie est difficile.

Tu dois appeler, rencontrer, rigoler, faire des cadeaux, voyager, manger, faire la fête, t’embrouiller et te réconcilier avec ce premier cercle. C’est ta toute première richesse.

Mais attention. La deuxième chose dont je veux parler a été mise en évidence par le célèbre conférencier Jim Rohn : tu es la moyenne des cinq personnes que tu côtoies le plus.

Qu’on le veuille ou non, on est tous inconsciemment des caméléons qui s’adaptent à leur environnement. Donc même s’il faut cultiver son premier cercle familial et amical, il faut également savoir quand s’en détacher et aller voir plus loin.

C’est difficile d’être joyeux dans un environnement triste, c’est compliqué d’être optimiste lorsque l’on est entouré de personnes pessimistes, impensable d’être de gauche dans une famille de droite et, malheureusement, on fait partie des exceptions lorsque l’on devient riche en ayant grandi dans une famille pauvre.

L’objectif est donc de cultiver ton cercle social tout en ayant l’ouverture d’esprit et la curiosité de l’agrandir pour t’enrichir davantage sur le plan mental et social, et, par conséquent, enrichir ceux qui t’entourent.

2. Pratiquer une activité physique

Pourquoi faire du sport ?

  1. Déjà, parce que c’est fun. Et si ça ne l’est pas, c’est que tu as essayé au mauvais endroit, au mauvais moment ou avec les mauvaises personnes.
  2. Ensuite, parce que tu veux (crois-moi) sécréter des endorphines. Ces molécules libérées pendant l’effort ont des effets sur l’organisme similaires à ceux de l’opium : anxiolytique, anti-fatigue et antalgique. Indirectement donc, tes nuits seront beaucoup plus agréables.
  3. De plus, quand tu fais du sport, tu as une meilleure allure et une meilleure posture grâce à une silhouette beaucoup plus sexy, élancée et équilibrée.
  4. Mais aussi, le sport renforce le système immunitaire et permet d’éviter les pépins.
  5. Et enfin, faire du sport booste la confiance en soi et procure un vrai sentiment de bien-être.

Donc faire du sport améliore la qualité de vie tout en augmentant l’espérance de vie.

Si tu ne veux pas te mettre au sport, c’est que tu ne veux ni t’amuser, ni te sentir en forme, ni avoir une meilleur allure, ni éviter les pépins de santé, ni avoir confiance en toi…

Comment se mettre au sport en 4 étapes ?

  1. Le STRICT minimum est d’atteindre les 10,000 pas quotidiens recommandés par l’OMS et par beaucoup de ministères de la santé. Surtout si tu es assis face à un écran à longueur de journée. 10,000 pas c’est l’équivalent de 7km. Ça ne demande presque rien. Deux belles marches digestives après le déjeuner et le dîner te permettent d’atteindre cet objectif et de découvrir enfin ton quartier. Mais ça, c’est l’activité physique minimale recommandée pour ceux qui ne font pas de sport.
  2. Ensuite l’idéal est de trouver (en essayant !) un sport qui te plait et dans lequel tu t’épanouis. Essaie d’y aller au moins deux fois par semaine pour en ressentir les bénéfices et progresser.
  3. L’objectif suivant, notamment si tu veux faire de la compétition, sera d’augmenter la fréquence des entraînements. Passe à 4 fois par semaine.
  4. Enfin, pour les amoureux des challenges, commence a compléter tes entrainements avec d’autres exercices afin d’améliorer la force, la souplesse, l’endurance ou encore la vitesse.

Mettons les choses au clair concernant les salles de sport.

S’abonner dans une salle de sport est presque devenu un réflexe. C’est pourquoi on en trouve de partout. Mais ce n’est pas fait pour tout le monde et on y va souvent pour les mauvaises raisons. C’est pourquoi une grande partie des abonnés n’y vont jamais, et que les salles de sport peuvent pratiquer le surbooking.

Beaucoup abandonnent parce qu’ils ne se sont jamais demandé “pourquoi?”.
Et comme d’habitude, sans une vision claire, on fonce dans le mur.

Le culturisme est un sport, la musculation n’est pas un sport, c’est une méthode d’entraînement qui est la base du culturisme et qui est également utilisée par d’autres sportifs de haut niveau pour améliorer leurs performances.

Les culturistes et autres sportifs de haut niveau ont donc un objectif clair et une vraie raison de se rendre régulièrement dans une salle de sport.
Mais si, comme beaucoup, tu t’inscris dans une salle de sport pour atteindre des objectifs vagues tels que “maigrir”, « se muscler » ou “rester en bonne santé”, tu finiras, comme beaucoup, par ne jamais y aller.

D’ailleurs, pour un débutant, aller soulever de la fonte seul et sans objectif clair peut être dangereux, frustrant et ennuyant. Et si aller faire du sport devient un devoir, ça perd tout son intérêt.

La bonne nouvelle c’est que tu peux atteindre ces objectifs esthétiques de façon indirecte à travers n’importe quel autre sport dans lequel, en plus de ça, tu t’épanouiras. N’importe quel footeux, nageur, gymnaste, tennisman ou judoka qui s’entraîne régulièrement a des abdos, de beaux bras et des pectoraux.

Donc je te conseille de t’inscrire dans une salle de sport seulement si tu rentres dans l’une de ces trois cases :

  1. Tu as déjà fait du culturisme, tu as aimé et tu veux en faire ton sport.
  2. La salle de sport propose des cours sympas que tu as déjà essayés et auxquels tu veux te joindre plusieurs fois par semaine.
  3. Tu t’es perfectionné dans un sport et veux compléter tes entraînements par des exercices ciblés de musculation.

Sinon, tu prendras difficilement du plaisir. Je t’encourage donc, si tu es débutant, à t’inscrire dans un club de sport de ton choix, et à t’inscrire dans une salle de sport plus tard, quand tu voudras te perfectionner.

3. Manger sainement

Y-a-t-il vraiment besoin en 2020 d’expliquer l’intérêt d’adopter une alimentation saine ?
Forme physique, bonne humeur, meilleure peau, plaisir, barrière naturelle contre certaines maladies… Des milliers d’études prouvent les bienfaits d’une alimentation saine et on a tous déjà vécu les conséquences physiques et mentales des repas déséquilibrés à répétition.

Manger sainement c’est faire attention au rythme de tes repas, mais aussi à la quantité, à la qualité et à l’équilibre de ce que tu manges et bois.

Le rythme

Le rythme partagé aujourd’hui par toutes les plus grandes civilisations, c’est les trois repas par jour. Et ça marche très bien en plus d’être adapté à nos modes de vie.

En fait, l’idéal c’est de manger peu et souvent plutôt que beaucoup en une fois. Pour une personne ayant une activité physique faible ou modérée, 3 repas par jour est un régime adapté. Si tu fais beaucoup de sport, tu peux passer à 4 voire 5 repas par jour afin de fournir à ton organisme des nutriments tout au long de la journée. L’idée, c’est de ne jamais avoir très faim.

Mais notre corps peut parfaitement s’adapter à différents rythmes voir même à une alimentation irrégulière ou au jeun. N’oublions pas que nous étions chasseurs cueilleurs.
Donc, je t’encourage vivement, après que tu en aies parlé à ton médecin, à tenter différents rythmes afin de voir ce qui est le mieux pour toi, et à te laisser tenter par l’expérience du jeun. Encore une fois, parle-en d’abord à ton médecin.

Mais les 3 repas par jour sont une base solide et difficilement détrônable.

La quantité

Attention à bien boire. Beaucoup de personnes se plaignent de maux de tête récurrents et ne se rendent pas compte qu’elles ne boivent tout simplement pas assez. Il faut boire au minimum 1L d’eau par jour. Si c’est compliqué, l’astuce est d’avoir toujours avec soi une gourde ou un thermos. Ça permet de boire continuellement sans s’en rendre compte. Et si tu n’es pas fan de l’eau, n’hésite pas a y rajouter du thé ou à y infuser des plantes.

En ce qui concerne la nourriture, manger moins permet non seulement de garder la ligne facilement, mais ça force également le corps à puiser dans ce qu’il faut plutôt qu’à devoir traiter de l’excès.

Les Japonais ont une pratique très simple pour contrôler la quantité dans leurs assiettes. Ça s’appelle le Hara Hachi Bu : mange jusqu’à 80% de ta satiété.

Lorsque l’on mange, l’information met environ 20 minutes à arriver au cerveau. Donc au moment où tu n’as plus faim, ton estomac est déjà plein depuis 20 minutes. D’où l’importance de manger lentement, et de ne pas manger jusqu’à être plein.

Pour savoir où se situent tes 80% de satiété, commence par diminuer légèrement tes portions. Tu te rendras compte que tu n’as pas faim, et ton estomac rétrécira naturellement. Au contraire, si tu manges jusqu’à ne plus avoir faim, ton estomac grossira et tu mangeras de plus en plus.

Attention également à bien répartir les quantités respectives de chaque repas.
L’idéal est de faire un petit-déjeuner de roi, un déjeuner de prince et un dîner de pauvre.
Bien manger le matin permet de faire le plein d’énergie pour la journée. Un déjeuner plus léger permet d’éviter le coup de barre redouté de 14h. Enfin, un dîner raisonnable facilite l’endormissement.

La qualité

Tu es ce que tu manges. Donc mange des produits de qualité.

Un produit de qualité c’est un produit bio, frais et de saison.

En mangeant un maximum de produits biologiques, tu exclues tout engrais et pesticide de synthèse de ton régime.

En mangeant un maximum de produits frais, tu évites tous les produits surgelés ou pré-préparés qui sont bourrés de sel, colorants et conservateurs.

Et en mangeant des produits locaux et de saison, tu évites les tonnes de CO2 émises pour bourrer les Français de bananes, d’ananas et de fraises en hiver.

Et oui, bien manger c’est aussi indirectement protéger notre planète.

Respecte ton corps et nourris-le avec soin.

L’équilibre

Qu’est qu’une alimentation équilibrée ?

Je vais désormais partir du principe que tu fais un minimum de sport.

L’idée c’est de répartir de façon équilibrée les trois macronutriments que sont les féculents, les lipides et les protéines.

Et dans ce cas, une assiette équilibrée contient plus ou moins :

  • Max ⅓ de féculents
  • Min ⅓ de légumes
  • Max ⅓ de protéines

Le tout cuisiné avec très peu de graisses ou avec des huiles « santé » comme l’huile d’olive.
Et n’hésite surtout pas à y rajouter un fruit en fin de repas.

Les féculents sont contenus dans toutes les graines et légumineuses (riz, quinoa, pâtes, semoule, céréales, pain, haricots, lentilles…). Ils apportent des glucides complexes qui t’apporteront de l’énergie tout au long de la journée.

Pour les légumes, il faut en manger de toutes sortes et de toutes les couleurs. N’hésite pas à en faire jusqu’à 50% de ton assiette. La liste des bienfaits des légumes est bien longue, donc retiens une seule chose : ils sont bourrés d’antioxydants qui ralentissent le vieillissement prématuré des cellules de ton corps.

Enfin, les protéines sont indispensables à la construction des muscles et des tissus. Elles se trouvent dans les viandes et poissons, mais attention à ne pas en abuser. Tu peux trouver beaucoup de protéines de source végétale dans les lentilles, les noix, l’avocat mais aussi dans beaucoup de légumes verts : asperges, épinards, artichauts, broccoli…

Évite au maximum ce qui est trop gras, trop sucré, trop salé, puisque le tout est d’équilibrer.

Deux conseils pour te faciliter la vie :

  1. Mange sainement la semaine, fais des excès le week-end.
  2. Achète-toi un cuiseur de riz. Tu pourras y jeter riz, quinoa, légumes et protéines à l’intérieur et le tout sera prêt en moins d’une heure. Un vrai cuistot à domicile !

4. Chill

Tout va très vite, et depuis que je vis en Chine, tout me paraît même très, très lent en France.

Le stress est sur la bonne voie pour devenir la cause principale des décès dans le monde. Au-delà du fait qu’ils sont source de nombreux cancers, le stress et l’anxiété ne sont pas agréables et sont, sur le long terme, contre-productifs. Il faut donc les combattre.

Certaines personnes sont naturellement détendues et très peu stressées. Mais pour la grande majorité, la pression professionnelle est énorme, surtout en tant qu’indépendant.

Des chercheurs ont identifié quatre points communs entre les “Blue Zones”, ces villes au Japon, en Italie, au Costa Rica ou aux Etats-Unis ou la population vit beaucoup plus longtemps que la moyenne.

Voici ce que ces personnes ont en commun :

  • L’activité physique fait partie de leur quotidien. Ces personnes ne font pas de sport au sens où on l’entend aujourd’hui, mais elles utilisent leur corps tout au long de la journée.
  • Elles mangent sainement. Leur alimentation est principalement végétale, leurs produits sont locaux et ils mangent en quantités raisonnables.
  • Elles ont une raison d’être. Elles font et feront chaque jour de leur vie ce qu’elles se sentent nées pour faire (d’où l’importance du pourquoi).
  • Elles cultivent les liens sociaux. Toutes ces personnes ont un large cercle de proches ou l’entraide et le respect sont essentiels.

Nous avons déjà vu ensemble l’importance d’adopter une activité physique et une alimentation saine.

Nous avons également passé en revue la raison d’être, le “pourquoi?”. Et il prend ici tout son sens.

Le stress et l’anxiété viennent souvent d’une peur infondée du futur et de l’inconnu. Si tu sais pourquoi tu te lèves chaque matin et que tu as mis toutes les chances de ton côté pour réussir, tu n’as aucune raison d’être anxieux. Le résultat ne dépendra plus de toi.

Et puis, ça va sans dire, pense à dormir.

 

Conclusion : l’équilibre est la clé du succès.

Boite a outils :

Un immense merci à Dennis pour son expérience, expertise et temps ! 

Faîtes bon usage de ses conseils 🙂

On vous embrasse,

 
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