Comment développer son personal branding en indépendant en 2021 ? [GUIDE COMPLET]
Développer son personal branding, c’est développer son image de marque personnelle.
Comme on pourrait travailler l’image d’un produit avec un logo, une charte graphique et une stratégie marketing de mise en avant, on peut aussi le faire pour nous en tant qu’indépendant.
En devenant un élément à part entière de la stratégie de notre entreprise, nous devenons un nouvel outil pour augmenter notre visibilité et ainsi les opportunités qui s’offrent à nous.
Développer un bon personal branding a de nombreux avantages en indépendant.
Vous allez pouvoir maîtriser votre image, vous positionner comme un expert sur un sujet et être reconnu sur différentes thématiques.
Pour vous aider à le faire dans les règles de l’art, on n’a pas fait les choses à moitié. On s’est assis avec Noémie Kempf, Brand Strategist et créatrice du podcast The Storyline, et on a partagé tout ce qu’on savait sur le sujet.
Dans ce fabuleux guide, on commence par vous aider à faire un état des lieux de votre marque perso. Puis on va vous expliquer comment structurer votre stratégie et vos objectifs, et enfin, on va vous donner les clés pour les atteindre.
Et cerise sur le gâteau, 15 indépendants remarquables vous livrent leurs conseils à la fin.
Elle est pas belle la vie ?
Et si l’on peut ne pas être d’accord avec l’homme, cette citation à la mérite d’être tout à fait juste :
« Si votre entreprise n’est pas une marque, c’est une marchandise. » Donald Trump
Allez, zeparti !
CHAPITRE 1
Faire le point
Chapitre 2
Définir son objectif
Chapitre 3
Structurer son positionnement
Chapitre 4
Travailler sa présence en ligne
Chapitre 5
Créer du contenu
Chapitre 6
Distribuer son contenu
Chapitre 7
Développer son réseau
Chapitre 8
Faire du co-marketing
Chapitre 9
Le club des 15
Chapitre 10
La boîte à outils
🔵
Chapitre 1 : faire le point
Ça y est, c’est décidé, vous vous lancez : vous allez pimper votre profil pour devenir votre propre marque et capitaliser dessus.
Cool. Mais par quoi commencer ?
Avant de commencer à se vendre, il faut se connaître. La première étape, c’est donc de réaliser un véritable “audit” de soi.
a. Faire un peu d’introspection
Bien sûr, on ne vous demande pas de faire une introspection métaphysique ! Mais pour débuter, vous pouvez commencer par vous poser les questions suivantes :
Quelles sont mes forces et mes faiblesses ?
Ici, on parle de vos “soft skills”, vos compétences comportementales.
Par exemple :
- Des forces :
- Je suis un killer en exécution
- Les gens me trouvent ultra drôle
- J’arrive à garder le sourire en toute circonstance
- Je suis reconnu(e) pour ma capacité d’écoute
- J’ai des talents de speaker
- Des faiblesses :
- J’ai du mal à rester concentré(e) sur ce que je fais
- Je me vexe facilement
- La prise de parole me rend nerveux
Bonus : On vous conseille cet outil utilisé par l’université américaine Yale pour faire le point sur vos plus grandes forces – faire le test gratuit ici (en anglais)
Quelles sont mes principales compétences ?
Quels sont vos “hard skills” principaux ? En d’autres mots, qu’est-ce que vous savez faire ?
Par exemple, vous vous sentez plutôt à l’aise à derrière photoshop ou Google Analytics ?
Quelles sont les compétences principales que vous avez construites au long de votre parcours, et qui vous caractérisent ?
Ces compétences auront une influence sur votre style de communication et votre approche.
Quels sont mes centres d’intérêt et sujets d’expertise ?
Qu’ils relèvent des domaines professionnels ou personnels, vos centres d’intérêt, c’est ce qui vous fait vibrer – ce dont vous pouvez parler pendant des heures à Jeanine de la compta en pause café, ce que vous aimez faire, ce sur quoi vous êtes incollable.
Croisez vos centres d’intérêt à vos sujets d’expertise pour définir les thématiques sur lesquelles vous pourrez construire votre stratégie de personal branding !
L’essentiel ici est d’identifier des sujets que vous maîtrisez, et dont vous ne vous lasserez pas sur la durée.
Pour aller plus loin : quel est mon profil ?
Le test MBTI (Myers-Briggs Type Indicator) est l’un des outils les plus efficaces pour comprendre ses préférences psychologiques en termes de perception du monde et de prise de décision.
Par exemple, Noémie est un profil de type ENFP.
> L’une des forces principales de ce profil, c’est sa capacité à nouer des relations avec les autres et sa curiosité – une force qui peut être utilisée pour se constituer un réseau qui apportera de la visibilité et du soutien à ses projets.
> L’une des faiblesses principales des ENFP, c’est qu’ils ont tendance à s’enthousiasmer de tout et de se lancer dans plein de projets à la fois – il faut donc savoir lutter contre ce trait et se concentrer sur une priorité à la fois à l’aide d’un bon outil de gestion de projet.
b. Comprendre comment les autres me perçoivent
« Ta marque est ce que les gens disent de toi quand tu n’es pas dans la pièce. » Jeff Bezos
L’introspection, c’est bien, mais parler à ceux qui vous connaissent, c’est encore mieux – votre entourage peut vous offrir une vision moins biaisée que la vôtre sur votre profil.
La méthode que l’on recommande :
Étape 1 : faites une liste de personnes qui vous connaissent bien.
Ces gens peuvent être :
- Des membres de votre famille
- Des amis proches
- D’anciens collègues
Étape 2 : demandez-leur de répondre à ces questions :
- Comment est-ce que tu me décrirais à quelqu’un qui ne me connaît pas en quelques lignes ?
- Quelles sont mes forces et qualités principales selon toi ?
- Quelles sont mes plus grandes faiblesses selon toi ?
Étape 3 : récoltez leurs retours et notez bien les éléments qui reviennent le plus souvent.
Étape 4 : n’hésitez pas à répéter l’exercice avec des personnes qui vous connaissent moins bien, pour savoir quelle première impression vous donnez !
c. Réconcilier les deux mondes !
Une fois que vous avez fait un premier bilan avec vous-même, et récoltait les retours des autres, faites l’exercice de consolider vos résultats.
Posez-vous la question : est-ce que les autres me voient de la même manière que je me vois ? (généralement, la réponse à cette question est non – et il est bon de se débarrasser de ses biais !)
Quelles sont les forces principales qui ressortent ? Gardez-les bien en tête, car ces forces doivent être reflétées dans votre personal branding.
> Vous êtes quelqu’un de sérieux et de travailleur ? Vous pouvez miser sur un positionnement expert soutenu par un style plutôt académique.
> Vous êtes connu(e) pour votre empathie ? Votre force réside sûrement dans votre accessibilité et une communication à double sens avec votre audience.
> Vous êtes un esprit créatif ? Vous pouvez jouer sur un univers visuel décalé.
Après avoir fait le bilan, il est temps de se donner un objectif.
🎯
Chapitre 2 : définir son objectif
Lorsque l’on essaie de définir un objectif pour son personal branding, cela peut vite devenir flou.
Mais vous commencez à nous connaître, ici pas de blabla, que du concret.
Voici 3 étapes pour vous aider :
a. Structurer sa vision long terme
Clarifier sa vision long terme en indépendant, c’est arriver à se projeter dans le futur et imaginer l’environnement dans lequel on aimerait évoluer.
Dans 10 ans :
- Où est-ce que je me vois
- Avec qui est-ce que je travaille ? Avec quels collaborateurs ? Pour quels clients ?
- Sur quelles thématiques ?
- Dans quelle industrie ?
- Quels seraient mes pôles d’expertise ?
Et surtout, puisque c’est le sujet de ce guide :
Dans 10 ans, à quoi est-ce que je suis associé ?
> Au guru du marketing B2B SaaS dans la Edtech ?
> À l’expert de la création graphique pour les marques de jouets made in France ?
> Au King de la rédaction de contenu pour les experts comptables ?
> À la Queen de l’analyse de données pour les jeux sur mobile ?
Oui on caricature un peu, mais c’est pour rendre l’exercice le plus concret possible.
Et on ne va pas se mentir, ce n’est pas une étape facile.
Pour avancer dans votre réflexion, on vous conseille cette conférence de Simon Sinek.
Elle aide BEAUCOUP.
b. Se faire une promesse
Dans le processus de création de votre image de marque personnelle, il y a quelques éléments importants à garder en tête.
Eh oui, ça serait quand même dommage de se perdre en chemin.
Voici 4 piliers pour garder le cap :
1/ Rester authentique
Soyez vous-mêmes ! 🙂 Pas besoin de jouer un rôle, vous êtes déjà quelqu’un d’extraordinaire, d’unique et de remarquable. L’objectif est juste de le faire savoir à un peu plus de monde pour vous aider dans le développement de votre activité.
2/ Rester aligné avec ses valeurs
Qu’est-ce qui vous tient vraiment à coeur ? Sur quoi est-ce que vous souhaitez être intransigeant ?
C’est important de vous le rappeler dès maintenant. Car plus le nombre d’opportunités grandit, plus il est facile de se détourner de ce qui est final, le plus important pour nous.
C’est quand même cool d’être fier de ce que l’on fait et de ne pas avoir de regrets :).
3/ Être patient
Ce n’est pas une course.
L’objectif n’est pas d’arriver le 1er avec des cheveux blancs et une vie sociale appauvrie.
Choisissez le rythme qui vous permet de vous épanouir au quotidien.
D’être stimulé, mais aussi de vous sentir apaisé et surtout pas stressé.
4/ Prendre un max de plaisir
Cette aventure, c’est la vôtre.
Si vous avez choisi d’être indépendant, c’est pour être en contrôle de votre niveau de kiff.
Alors ne l’oubliez pas en cours de route.
Il faut apprécier le processus, l’objectif sert juste à se donner une direction.
c. Définir son plan d’action
« Il faut 20 ans pour bâtir une réputation et 5 minutes pour la ruiner. Si tu y penses, tu feras les choses différemment. » Warren Buffett
Une fois que votre vision sur 10 ans est alignée avec vos valeurs et vos objectifs, l’idée est de la diviser en 3 phases.
On ne vous dit pas qu’au bout d’un 1 an vous devez être un expert “junior” dans votre domaine.
Mais plutôt que vous pouvez accomplir un certain nombre d’actions pour vous rapprocher de votre objectif.
- Objectif court terme = 1 an
Exemples d’actions :
> Avoir aidé 20 personnes à atteindre objectif Y
> Avoir créé une dizaine de contenus
> Avoir X personnes inscrites à votre newsletter
> Avoir créé 30 épisodes de podcast
> Avoir publié 1 fois toutes les semaines
…
- Objectif moyen terme = 3-5 ans
Exemples d’actions :
> Organiser et participer à des conférences
> Former d’autres personnes sur sa propre expertise
> Créer un side project
- Objectif long terme = 8-10 ans
Exemples d’actions :
> Avoir publié un livre (ebook)
> Être invité en tant que speaker sur un événement de référence dans son secteur
Rome ne s’est pas construite en 1 jour.
Votre vision non plus.
Par contre, si vous posez une brique chaque semaine, votre vision va se construire beaucoup plus vite que vous ne le pensez.
Il est primordial de mettre en place des objectifs à court terme pour atteindre votre objectif à long terme. Et entre-temps, de rester cohérent !
Dans les prochaines parties, nous allons vous aider à définir les actions les plus pertinentes à mettre en place selon vos objectifs.
Vous êtes prêts ? Asseyez-vous, ça va secouer.
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Chapitre 3 : restructurer son positionnement
Pas de vision sans mission.
Et vous, c’est quoi votre mission ?
Vous aidez qui à atteindre quel objectif ?
a. Définir sa mission
Voici un petit schéma qui fait du bien pour prendre un peu de recul.
Il s’applique aux entreprises, et n’oublions pas, en indépendant nous sommes une (micro) entreprise.
Pierre a fait l’exercice récemment avec son amie Mégane dans le cadre d’un projet sur lequel ils bossent.
Voici la première version de leur brainstorming :
- WHY (vision) : Nous rêvons d’un monde où chacune de nos actions peut être réalisée dans le respect de l’Homme et de l’environnement.
- HOW (mission) : Nous aidons les entreprises innovantes à impact positif à mettre leur solution dans les mains du plus grand nombre.
- WHAT (Offre) : Nous accompagnons 10 startups à impact dans l’élaboration et l’exécution de leur stratégie de croissance à travers des séances régulières de coaching.
Sacré morceau.
Une fois qu’on s’est dit ça, qu’est-ce qu’on fait ?
On devient encore plus spécifique en clarifiant les 7 piliers de son positionnement.
b. Clarifier son positionnement
Voici un petit template pour vous aider :
- Pour [Cible]
- Qui [Objectif]
- [Votre nom] est [Votre spécialisation]
- Il/Elle [Proposition de valeur] pour [Bénéfices]
- Contrairement à [Concurrents / Alternatives]
- [Votre Nom] [Avantage compétitif / Différenciation]
Voyons ce que ça donne dans l’exemple de Pierre :
- Pour les startups à impact positif
- Qui cherchent à accélérer leur croissance à moindre coût
- Pierre est consultant en Growth Marketing
- Il les aide à structurer leur tunnel de conversion et à exécuter la meilleure stratégie growth marketing pour booster leur croissance à moindre coût.
- Contrairement à la majorité des Growth Marketer et Agences de Marketing,
- Pierre a travaillé à la fois avec des startups dans des accélérateurs à l’étranger et dans des plus grosses structures, par exemple au sein de l’équipe Marketing de Google France pour lancer un nouveau produit en France.
Mission et positionnement clarifiée !
Il est temps de le faire savoir. 🙂
💻
Chapitre 4 : travailler sa présence en ligne
Les cartes de visite c’était bien, avant.
Aujourd’hui il existe une multitude de possibilités pour vous présenter et travailler votre image en ligne.
On a sélectionné les 3 plus importantes pour vous partager quelques conseils.
a. Personnaliser sa signature d’email
On ne se rend jamais compte à quel point on envoie beaaaucoup d’emails, à beaaaucoup d’interlocuteurs différents.
La signature est une arme puissante pour améliorer sa visibilité et partager son actualité.
Voici les éléments que vous pouvez y ajouter :
- Photo
- Prénom et Nom
- Spécialisation
- Compétence principale / La valeur que vous apportez à vos clients
- Vos points de contact : réseaux sociaux, téléphone, email et site internet
- Un joli Call to Action (bouton/lien) pour amener du trafic vers votre projet du moment.
Voici l’exemple de Pierre :
Et pour générer une jolie signature, rien de tel que cet outil : Générateur de signature Hubspot.
b. Raconter son histoire sur son site internet
Lorsque l’on est indépendant, le site internet est un super terrain de jeu pour monter en compétence, augmenter sa visibilité et travailler son image.
La page “À propos” est sans aucun doute le meilleur endroit pour se lâcher, exprimer son individualité et raconter son histoire.
Alors cette page À propos, par quoi on la commence ? Qu’est-ce qu’on met dedans ?
En fil rouge, vous pouvez partager votre parcours.
D’où vous venez jusqu’où vous êtes arrivé aujourd’hui.
L’idée est d’expliquer au lecteur la cohérence dans l’enchaînement de vos expériences (ou pas) pour démontrer à quel point vous êtes la bonne personne avec qui travailler.
Nous vous conseillons d’insérer des photos et des anecdotes afin de rendre l’histoire la plus concrète possible.
Et bien sûr, de faire ressortir les compétences que vous avez développées à chaque étape.
En panne d’inspiration ?
Voici quelques exemples :
> À propos – Noémie Kempf
> À propos – Alexis Minchella
> À propos – Pierre Guilbaud
> À propos – Danilo Duchesnes
Votre image de marque et votre expertise peuvent aussi être transmises à travers l’expérience globale que vous proposez sur votre site internet.
Vous êtes traducteur => est-ce que votre site est en plusieurs langues ?
Vous êtes graphiste => est-ce que votre site a un design unique ?
Vous êtes expert en SEO => est-ce que votre site est optimisé et bien référencé ?
Voici quelques exemples remarquables :
> Pedro Cortes – Expert en optimisation de landing page
> Laetitia Bouloc – Designer concepteur vraiment très graphique
> Anaïs Fournout – Consultante en Webmarketing et SEO
Montrez de quoi vous êtes capable. 👊
c. Pimper son profil Linkedin
LinkedIn c’est the place to be quand on est indépendant.e.
C’est simple, pratiquement toutes les personnes avec qui on pourrait travailler y sont chaque jour.
Alors autant se refaire une beauté pour mettre toutes les chances de son côté.
Choisir son statut
Pour le statut, il y a plusieurs approches possibles qui vont dépendre de vos objectifs :
1/ Le statut référencement : utiliser les mots-clés que taperaient des prospects pour se référencer dessus et augmenter sa visibilité sur la recherche LinkedIn.
Exemple de Théau de Maupeou : Formateur en marketing / communication digitale & Co-Fondateur @ laboitenumerique.fr
2/ Le statut mission : mettre en avant sa cible et l’objectif qu’on l’aide à atteindre pour clarifier son positionnement et sa spécialisation.
Exemple de Ludovic Fouchan : 🚀J’aide les EdTech et les acteurs de la formation à obtenir plus de Leads grâce aux Facebook Ads.
3/ Le statut offre : ramener des prospects vers une offre pour leur apporter de la valeur et prouver son expertise.
Exemple de Pierre Guilbaud : 1 p’tit hack marketing chaque matin sur pierreguilbaud.fr
4/ Le statut balecjsuiscréatif : se démarquer en affirmant son individualité et sa créativité.
Exemple de Jolianne Landry : Adjointe virtuelle un peu bizarre, idéaliste, rêveuse… Aime le thé au jasmin et les crayons neufs.
Illustrer sa photo couverture
Votre photo de profil, votre titre et votre photo de couverture, ce sont les premiers éléments que l’on voit lorsque l’on arrive sur votre profil.
Vous avez un message à faire passer ? C’est le moment !
Voici quelques exemples intéressants :
1/ Rappel de sa mission et de ses projets
2/ Démonstration de ses compétences et son expertise
3/ Proposition de contenu pour aider à atteindre un objectif
4/ Ou juste une pointe d’humour
> Outil : Canva
> Taille : 1584x396px
Ajouter une description
Vous pouvez ajouter une partie description sur votre profil LinkedIn.
C’est idéal pour introduire votre parcours qui arrive juste après et lister vos compétences.
On vous conseille de rédiger une petite intro qui résumerait la page à propos de votre site internet, puis de lister vos différentes expertises.
Cela permet à votre prospect de directement voir si cela correspond à ses besoins.
Affiner ses expériences professionnelles
Des chiffres et des progressions !
C’est le meilleur moyen de mettre en avant vos expériences.
Expliquez vos actions réalisées et leur impact chiffrés sur l’entreprise.
Rien de mieux qu’une formulation du style :
“Optimisation de la campagne d’onboarding par email : taux d’ouverture passé de 50% à 75%, taux de clics de 8% à 30% et rétention à 3 mois augmenté de 10%.”
Boom ! Ça donne direct envie de discuter avec vous pour savoir comment vous avez fait :).
Cumuler les recommandations
Ah la preuve sociale !
C’est le nerf de la guerre pour augmenter sa notoriété et son taux de conversion.
Une bonne recommandation est composée de 2 éléments, votre client expliquant :
- Ce que vous avez fait pour lui.
- Ce que ça lui a apporté.
Cela permet à vos prospects d’encore mieux comprendre vos expertises et la satisfaction que vous êtes capable d’apporter.
Voici un petit template pour vous aider à en demander :
Hello X, je bosse sur mon site internet en ce moment. Du coup je suis en train de faire une page portfolio avec toutes mes missions réalisées. Est-ce que tu pourrais prendre 5min pour me faire une recommandation sur LinkedIn dans laquelle tu expliques brièvement ce qu’on fait ensemble et ce que ça t’apporte ?
À vous de jouer. 🙂
🎨
Chapitre 5 : créer du contenu
Une fois votre profil pimpé, il est temps de commencer à produire du contenu en ligne avec votre profil et vos objectifs, qui va vous permettre de développer votre visibilité.
a. Choisir ses formats
Le premier sujet, c’est de choisir le type de contenu que vous allez produire en priorité.
Comment allez-vous faire passer vos messages et mettre en valeur votre expertise ?
Vous avez l’embarras du choix :
- Des articles de blog
- Des vidéos éducatives
- Un podcast
- Des visuels impactant
- …
Mais comment vous décider ?
Vous pouvez commencer par vous poser deux questions :
- Avec quel format suis-je à l’aise ?
- Je suis plutôt un écrivain en herbe ou une pro du montage vidéo ?
- Je n’ai pas envie de montrer mon visage, ou bien au contraire, je souhaite capitaliser sur mon image dans ma stratégie de branding ?
- Combien de temps ai-je à allouer à la production de contenu chaque semaine ?
On ne va pas se mentir, quoi qu’il arrive, vous allez forcément devoir consacrer du temps à produire ce contenu. Mais tous les formats ne sont pas égaux, et certains sont plus chronophages que d’autres.
Par exemple, créer une série de visuels prendra certainement moins de temps que d’enregistrer, monter et publier un épisode de podcast !
Ceci étant dit, vous devez aussi réfléchir à votre format principal en fonction de votre audience cible et de vos objectifs : à qui vous adressez-vous ? Comment votre audience consomme-t-elle l’information ?
Par exemple, pour The Storyline, le podcast de Noémie, le constat était le suivant :
– Le Storytelling et le Content Marketing sont des sujets encore assez peu traités par rapport au Growth et au Produit.
– Ces sujets sont réellement intéressants s’ils sont traités de manière concrète, avec des invités experts, qui partagent leur point de vue et leurs expériences.
– Pour retranscrire de manière authentique les rencontres avec les invités, les formats vidéo et audio sont les plus pertinents.
– Je n’étais pas à l’aise à l’idée de tourner des vidéos, j’ai donc choisi le format podcast.
Mais rassurez-vous, pas besoin de vous casser la tête sur cette décision ! Vous pouvez aussi y aller un peu à l’instinct, mais gardez en tête que votre format principal aura un impact sur votre manière de communiquer !
b. Les règles d’une bonne stratégie de contenu
Un bon contenu est pertinent
Par pertinent, on entend en ligne avec ce qui intéresse votre audience cible. D’où l’importance de comprendre à qui on s’adresse lors de la définition de votre positionnement.
L’un de vos enjeux principaux, c’est de comprendre les “problèmes” que votre cible rencontre dans son quotidien, et ou les “objectifs” qui la motivent. Votre contenu doit pouvoir résoudre un de ces problèmes ou aider votre cible à atteindre l’un de ses objectifs.
Un bon contenu est original et authentique
Difficile de créer des contenus innovants aujourd’hui, car la concurrence est rude, et tout a plus ou moins déjà été inventé ! C’est pour ça que votre identité est importante : ce qui va faire l’originalité de votre contenu, c’est votre personnalité et votre angle d’attaque. Alors pour créer un lien de confiance avec son réseau, un seul mot d’ordre : être soi-même.
Une bonne stratégie de contenu est régulière
Commencez toujours par définir une fréquence de publication et tenez-la !
La fréquence joue un rôle très important dans le développement de votre visibilité en ligne et sur les réseaux sociaux.
Faites votre choix : allez-vous publier toutes les semaines ? Une fois par mois ?
Les publications hebdomadaires sont celles qui marchent le mieux, mais attention à choisir une fréquence que l’on peut maintenir dans la durée !
Par exemple, Noémie, qui s’adresse aux indépendants et aux marketeurs qui souhaitent apprendre à créer leur contenu ou simplement optimiser leur production de contenu, s’est rendue compte que l’un des grands problèmes que rencontre ce type d’audience, c’est de s’organiser et de s’équiper des bons outils.
Du coup, elle a créé une Content Toolbox sur Notion, pour lister tous ses outils et méthodes ! Boum.
Le contenu est donc pertinent pour la cible (cf reco #1). Pour ajouter une touche d’authenticité et d’originalité, elle a ajouté quelques memes dont elle est fan (cf reco #2). Et comme ce format a plu, elle a décidé de le transformer en routine, et de publier un outil ou un contenu gratuit deux fois par mois (cf reco #3).
c. S’organiser avec un calendrier éditorial
Créer son contenu, c’est bien, mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.
En effet, la qualité seule de votre contenu ne garantira malheureusement pas son succès – il faut également être bien organisé pour maintenir le rythme et tenir dans la durée.
Alors pour s’organiser intelligemment et optimiser son temps, rien ne vaut le calendrier éditorial ! Cet incontournable permet de garder une vision globale de votre stratégie de contenus et de vous assurer que vous ne loupez aucune deadline.
On vous partage nos outils préférés à la fin du guide. 😉
📣
Chapitre 6 : distribuer son contenu
a. Choisir ses canaux principaux
Ça y est, votre contenu est prêt à shooter, bien planifié dans votre calendrier édito.
D’abord, bravo !
En fonction de votre positionnement, il vous faut choisir les canaux de communication sur lesquels vous allez promouvoir votre contenu.
Gardez en tête que chacun a ses particularités, et que les angles adoptés diffèrent en fonction de celui que vous choisissez et des audiences qui y sont présentes.
Par exemple,
– Sur Linkedin, priorité au contenu business !
– Sur Facebook, il faut privilégier le contenu émotionnel
– Sur Instagram, la part belle est aux tendances et au contenu lifestyle
– Sur Twitter, on privilégie l’information, l’actualité et la politique
– Sur YouTube, ce sont les tutos et les contenus créatifs qui sont les plus regardés
b. Se lancer, tester, itérer
Une fois que vous vous lancez, il faut vous mettre à l’écoute ! Comment les gens accueillent-ils ce que vous faîtes ? Le secret de la réussite, c’est de tester, et d’itérer sur ce qui marche.
Quels sont les horaires qui marchent le mieux ?
À quel type de contenu les gens réagissent-ils le plus ? Des articles, des visuels ? Des questionnaires ?
Qui sont vos followers de la première heure, et que pensent-ils de votre contenu ? N’hésitez pas à demander autour de vous pour récolter des feedbacks précieux.
c. Recycler le contenu existant
Pour optimiser votre contenu, il existe une botte secrète : le “recyclage”.
Hein ?
Pas de panique, c’est très simple ! Cette technique consiste simplement à utiliser des “bouts” de contenus à forte valeur ajoutée que vous avez créée et à les utiliser sous forme de teasing, de petites publications sur les réseaux sociaux, ou encore d’éléments à ajouter dans une newsletter.
Par exemple, lorsque Noémie enregistre un épisode de podcast, elle produit systématiquement :
– un, voire plusieurs articles sur le sujet de son épisode,
– des visuels à publier sur les réseaux sociaux,
– une newsletter sur le même sujet, enrichie d’articles pour l’approfondir.
Pour un gros effort, l’idée est de créer de multiples pièces de plus petits contenus, pour faire à la fois du quali et du quanti. 😎
⚠️ N’abandonnez pas la qualité au profit de la quantité ! Ce qui compte avant tout, c’est la pertinence de votre contenu.
Le célèbre Gary Vee a même théorisé tout ça dans une jolie pyramide :
d. Oser se lancer
Pas facile de cliquer sur ‘Publier’ et d’exposer son travail au monde entier !
Parfois, il peut être intimidant de se lancer.
Et difficile d’accepter que le succès n’arrivera pas tout de suite, et qu’il faudra faire preuve de patience avant de commencer à percer.
Pour vos débuts, l’essentiel est de bien vous entourer, de personnes bienveillantes, qui poseront un regard objectif sur votre travail et seront là pour vous encourager, mais aussi pour vous aiguiller dans la bonne direction.
Le syndrome de l’imposteur vient parfois compliquer la tâche et miner votre confiance en vous.
Essayez de le prendre comme une force, car le doute vous amènera aussi à vous remettre en question et à donner le meilleur de vous-même !
🙋♂️
Chapitre 7 : développer son réseau
Développer son réseau, ce n’est pas un gros mot. Et ce n’est pas sorcier non plus (Oui Jamie !).
Si vous lisez ce guide, c’est que comme nous, vous avez une soif de liberté et d’indépendance.
Vous avez le besoin de prendre vos propres décisions et d’avancer dans la direction que vous choisissez.
Mais la vie c’est aussi une magnifique aventure humaine faite de belles rencontres et d’opportunités.
Mais qu’est-ce que c’est que cette tirade ?
Revenons à nos moutons.
a. Partager son positionnement en 30 secondes
À chaque rencontre, on a le droit à “tu fais quoi toi du coup ?”
Ah c’était plus facile quand on pouvait dire “Je bosse en niennienien chez Amapple”
Alors voici un template pour vous éviter des explications longues et douloureuses :
1/ Vous savez quand… => mise en avant du problème que vous pouvez résoudre.
2/ Je suis… et j’aide X à atteindre Y grâce à Z => annonce de votre activité d’indépendant et explication de votre cible et votre solution.
3/ D’ailleurs… => énumération de vos clients actuels ou missions réalisées avec succès.
C’est simple et efficace, comme on aime.
Allez, on vous montre avec Pierre :
1/ Vous savez quand vous développez une entreprise, vous avez souvent besoin de trouver des utilisateurs et de les convertir en clients le plus rapidement possible et avec peu de budget.
2/ Je suis consultant en Growth Marketing. J’aide les entreprises à impact à structurer leur tunnel de conversion et à exécuter la meilleure stratégie growth marketing pour booster leur croissance.
3/ D’ailleurs, j’accompagne toutes les startups d’Imagination Machine, comme les Mini Mondes, Beem ou encore UpTogether. Je partage aussi mes méthodes dans une newsletter suivie par plus de 4000 marketers.
Done.
b. Participer à des événements
Les événements, c’est comme les sabres laser, ça peut marcher dans les deux sens.
Vous pouvez bien sûr vous rendre à plein de rassemblements en utilisant les outils Meetup et Eventbrite.
C’est top pour apprendre de nouvelles choses et faire de nouvelles rencontres.
Mais vous aussi vous pouvez monter sur scène, il n’y a rien de compliqué.
On vous montre.
-
Faire un retour d’expérience lors d’un meetup
Il existe de plus en plus de meetups réguliers sur des sujets spécifiques. Que cela soit autour d’un outil spécifique, une industrie ou encore un objectif !
Si vous avez vécu une expérience intéressante dans l’un de ces domaines, il suffit de contacter les organisateurs et leur proposer de la partager.
Ils accueilleront votre proposition avec plaisir et vous aurez alors généralement 20-30 min pour raconter votre histoire et les apprentissages que vous en avez tirés.
Pierre a par exemple partagé ses apprentissages sur la création de sa newsletter lors d’un meetup Growth à Nantes. Et comme vous pouvez le voir, cela permet assez facilement de développer sa visibilité et son personal branding :
-
Organiser un workshop
Si vous voulez aller encore plus loin, vous pouvez même proposer à des entreprises un workshop.
C’est-à-dire que pendant 1h à 2h, vous allez présenter un sujet dont vous êtes expert en structurant votre approche afin de transmettre vos connaissances.
Cela demande généralement plus de travail mais c’est un super exercice.
Dans cet exemple, Pierre avait donné gratuitement un workshop sur le Growth Hacking dans l’incubateur de Novapuls :
c. Engager la conversation sur les réseaux sociaux
Rencontrer de nouvelles personnes en physique c’est super, mais ça devient vite chronophage. Et en indépendant, il faut aussi apprendre à être focus pour avancer sur ses missions et ses projets.
En parallèle, nous vous conseillons de vous faire une session de 30 min par jour pour interagir sur les réseaux sociaux en likant et commentant les publications de votre cible.
Voici quelques idées de commentaires :
- Partager un conseil
- Poser un question
- Taguer des personnes qui peuvent être intéressées par un sujet
- Féliciter
- Remercier
L’objectif : faire partie de la communauté et rappeler que vous êtes là.
À chaque fois que vous commentez ou likez une publication, votre nom apparaît devant les yeux de dizaines de personnes. Ce n’est pas négligeable, surtout si vous le faites régulièrement.
d. Rejoindre des communautés
Il y a des tribus pour tout. N’hésitez pas à demander autour de vous ou à chercher en ligne des communautés d’intérêt qui collent avec votre positionnement.
Souvent, ces communautés sont publiques mais ne font pas vraiment de pub – votre meilleure chance de les trouver, c’est d’en parler avec les gens qui font votre métier ou ont des intérêts similaires aux vôtres, de vous inscrire à des newsletters thématiques et de faire un peu d’investigation en ligne !
2 tips pour vous aider :
- Tapez des mots clés sur Facebook en filtrant par “groupe”, vous devriez trouver quelques options.
- Sinon, allez faire un tour sur le site Slofile pour découvrir des communautés Slack.
e. Organiser des calls & cafés
Vous pouvez aussi contacter des personnes directement sur Linkedin ou par email et leur proposer un café.
C’est une pratique qui se fait souvent pour rencontrer quelqu’un, partager son expérience et demander des conseils.
Et si la géographie et le temps sont contre vous, une petite visio fonctionne très bien aussi.
> Outil : Whereby ou une bonne adresse. ☕
🤝
Chapitre 8 : faire du co-marketing
Co-markequoi ?
Le co-marketing, c’est quand plusieurs marques collaborent dans le cadre d’une action marketing.
Par exemple : Uber et PNL (oui on a osé choisir cet exemple).
L’intérêt est clair, Uber va ramener des nouveaux fans à PNL et PNL va ramener des nouveaux utilisateurs à Uber.
On vous rassure, pas besoin d’être une entreprise multinationale ou un chanteur à succès pour se lancer.
Voici quelques idées.
a. Rédiger un article invité sur un blog
Il existe déjà des dizaines et des dizaines de blogs qui traitent de vos sujets d’expertise sur le web.
En tapant les mots-clés “contributeur + votre expertise” vous allez découvrir un bon paquet d’opportunités.
Voici l’exemple avec l’expertise Marketing :
Ces blogs ont déjà un espace dédié où il est possible de proposer un contenu afin de contribuer.
En échange, le site vous nommera en tant qu’auteur et ajouter un lien vers votre site internet.
C’est top pour toucher une nouvelle audience, améliorer votre référencement naturel et augmenter votre visibilité.
b. Co-créer un contenu
Co-créer, c’est s’associer pour prendre la parole sur un sujet.
C’est une super méthode pour créer du contenu encore plus riche que d’habitude.
En joignant vos forces avec une autre personne compétente dans son domaine, vous pouvez obtenir un résultat beaucoup plus complet.
C’est exactement ce que nous faisons dans ce guide par exemple.
Avec Noémie, nous avons défini l’objectif du guide, le sommaire, les sous-parties, puis nous nous sommes réparti la rédaction.
Nous avons fait des points réguliers pour échanger, aider l’autre lorsqu’il était bloqué et brainstormé pour créer le guide le plus cool possible.
C’est une super expérience.
Et lors de sa publication, nous ne sommes pas seuls à le publier, mais 2 ! :).
C’est top pour maximiser sa visibilité.
⭐
Chapitre 9 : 15 conseils d'indépendants pour vous lancer
On est allés voir des indépendants qui ont réussi à développer un personal branding remarquable et cohérent autour de leur expertise et on leur a demandé :
“Si tu avais un conseil à donner à un indépendant qui veut développer son personal branding, en quelques lignes, ça serait quoi ?”
Bon vous allez voir, ils n’étaient pas tous aussi inspirés, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont tous inspirants. 😉
Si j’avais un conseil à donner à un indépendant qui veut développer son personal branding, je lui dirai de …
Produire du contenu de très haute qualité sur une base régulière en lien avec son expertise et ce qui sont toujours centrés sur les problèmes de votre client idéal.
Qu’est-ce qu’une base régulière ? Publier idéalement une fois par semaine (ou toutes les 2 semaines) un contenu pilier (article de blog, audio, vidéo). Bien mise en place, cette stratégie permet à la fois de générer du trafic organique parce que ces contenus finissent par être référencés à moyen et long terme.
Ensuite, je conseillerai à tout indépendant de transformer chaque contenu pilier en de multiples micro-contenus à (re)publier sur 2 ou 3 plateformes sociales dans le but de donner cette impression d’omniprésence.
Plus on vous voit et plus on pense à vous !
Je crois qu’il est important de rappeler le principe fondamental que je vois derrière le sujet du personal branding : l’authenticité.
Je considère finalement que c’est la meilleure approche qui existe sur le sujet. Partir de ce qui nous caractérise et nous différencie en tant que la personne unique que nous sommes : nos convictions, notre histoire, nos valeurs, …
Ce sont ces choses qui font notre marque personnelle, et que l’on se doit de porter haut et fort comme un étendard.
[Personal Branding] C’est l’intersection entre nos connaissances sur un marché, notre personnalité et nos compétences. Ce mix doit être unique pour que personne ne puisse venir nous chercher sur notre sujet.
Être spécifique sur une thématique, en apprendre le plus possible et documenter ce que l’on apprend au fur et à mesure. Ne pas attendre d’être un expert pour « partager ». En revanche, soyons INTRANSIGEANT sur la qualité de ce que l’on publie.
Hier, dans la file d’une caisse d’un supermarché une petite fille dit « Arrête de parler à la dame » « Pourquoi ? » lui demanda la plus jeune des sœurs, elle lui répondit « Maman nous a déjà dit de ne pas parler aux inconnus ». Soyez reconnu(e), identifiable, exprimez votre avis et vous ne passerez plus pour un(e) inconnu(e) dans votre niche et auprès de vos prospects.
Pensez à votre proposition de valeur. En tant qu’indépendant, qu’apportez-vous à vos clients par rapport à un.e autre indépendant.e ? Un service, mais aussi une méthodologie, une personnalité, des valeurs.
Je n’ai aucun conseil à donner. Ni sur le personal branding ni sur quoi que ce soit. La seule chose qui compte, peu importe ce que l’on fait, c’est d’être soi-même et d’avoir du plaisir. Le reste suivra. Laissez-moi citer ce meme absolument parfait qui me permet d’assumer chacun de mes choix : « Just because you’re different doesn’t mean you’re not beautiful. Now go out there and shine, you magnificent what-the-fuck. »
Il ne faut pas oublier d’être soi même, autant dans la tonalité de tes propos, que dans tes contenus et dans l’offre que tu vas proposer. La sincérité se ressentira et te permettra de créer une vraie confiance avec tes clients. C’est toi qu’il faut mettre en avant, ta personnalité est ta force.
🛠️
Chapitre 10 : la boîte à outils
a. Organiser et produire
- Calendrier éditorial
Un calendrier éditorial pour tout gérer de A à Z : Edito.
Noémie est en train de créer un outil pour permettre à tous les créateurs de contenu de gérer leur production et de s’organiser efficacement. Edito est en cours de développement, mais si vous souhaitez le recevoir dès son lancement en bêta, il vous suffit de vous inscrire sur la liste d’attente ici ✌️
En attendant le lancement, elle a créé un template simple sur Google Spreadsheets auquel il vous suffit de demander accès !
La Content Toolbox
Noémie a aussi listé dans sa Content Toolbox l’ensemble des tools qu’elle utilise au quotidien pour produire ses propres contenus. Enjoy !
- Création de visuels
- Unsplash – pour récupérer de belles photos libres de droit.
- Manypixels – pour intégrer à votre contenu des illustrations également libres de droit.
- Freepix – la caverne d’Ali Baba des vecteurs et des images.
- Canva – pour créer des templates visuels pour les réseaux sociaux, vos présentations, vos ebooks, …
- Tinypng – pour réduire la taille de vos visuels et ne pas alourdir votre site.
- Distribuer
- Analyser / mesurer
- Bitly – pour tracker les clics sur vos liens.
- Mention – pour mesurer la perception de votre marque en ligne.
- Le Social Selling Index de Linkedin – pour mesurer votre influence dans votre secteur d’activité.
- Communauté
- Slack – pour promouvoir votre contenu sur les communautés qui vous ressemblent, ou même créer la vôtre !
- Eventbrite & Meetup – pour organiser des événements in real life ou en ligne.
Et si vous voulez encore plus d’outils pour développer votre activité, on en a listé 100 ici.
Pfiouuu, vous avez vraiment lu le guide en entier ?
Machine 💪
On espère que ça va vous aider pour vous éclater dans votre activité d’indépendant.
On vous embrasse.
Pierre & Théau et Noémie.